C’est ce que j’aime, dans les îles : elles ont gardé un mode de vie plus rudimentaire que les continents. Elles demeurent plus près du monde sensible, du ciel, et de l’eau, puisqu’elles en sont cernées, et, en quelque sorte, prisonnières. Quelque chose d’essentiel a, ici, survécu : un lien primitif avec le monde, un contact jamais vraiment dénoué, la certitude qu’une autre vie est possible, au plus près d’une vérité oubliée.
C’est ce que j’aime, dans les îles : elles ont gardé un mode de vie plus rudimentaire que les continents. Elles demeurent plus près du monde sensible, du ciel, et de l’eau, puisqu’elles en sont cernées, et, en quelque sorte, prisonnières. Quelque chose d’essentiel a, ici, survécu : un lien primitif avec le monde, un contact jamais vraiment dénoué, la certitude qu’une autre vie est possible, au plus près d’une vérité oubliée. Christian Signol