C’est curieux comme on est, avec les morts : d’abord on jette dessus plein de bruits, de prières et de cris, ensuite on les recouvre sous des pelletées de silence. Dans les deux cas on ne veut rien en voir.
C’est curieux comme on est, avec les morts : d’abord on jette dessus plein de bruits, de prières et de cris, ensuite on les recouvre sous des pelletées de silence. Dans les deux cas on ne veut rien en voir. Christian Bobin