C’est par pitié pour les riches qu’il y a des pauvres. L’aumône n’est que la vie matérielle des uns ; elle est la vie, ou du moins une partie de la vie spirituelle des autres. Si les riches ne pouvaient donner, ils pourraient encore être charitables ; le cœur a mille façons de l’être, mais la portion de richesses qu’ils gardent ne serait plus purifiée, ennoblie, sanctifiée par celle qu’ils s’ôtent.
C’est par pitié pour les riches qu’il y a des pauvres. L’aumône n’est que la vie matérielle des uns ; elle est la vie, ou du moins une partie de la vie spirituelle des autres. Si les riches ne pouvaient donner, ils pourraient encore être charitables ; le cœur a mille façons de l’être, mais la portion de richesses qu’ils gardent ne serait plus purifiée, ennoblie, sanctifiée par celle qu’ils s’ôtent. Sophie Swetchine