Ceux de ma génération portent en eux ces semaines à jamais ensoleillées comme une douce cicatrice et un repère difficilement effaçable. Et s’ils sont, comme moi, aujourd’hui moins emballés, plus friands d’ironie, il est bon, si l’on veut un peu les connaître, qu’on les voie dans ces moments de gravité légère qu’ils crurent longtemps les plus beaux de leur vie.
Ceux de ma génération portent en eux ces semaines à jamais ensoleillées comme une douce cicatrice et un repère difficilement effaçable. Et s’ils sont, comme moi, aujourd’hui moins emballés, plus friands d’ironie, il est bon, si l’on veut un peu les connaître, qu’on les voie dans ces moments de gravité légère qu’ils crurent longtemps les plus beaux de leur vie. Dominique Noguez