Christoph Blocher
Mais après l’affaire Hildebrand, on peut quand même mieux veiller à l’éthique des dirigeants. Je prends encore un exemple du nouveau règlement de la BNS. Il prévoit que les comptes en banque des dirigeants puissent être vérifiés. Mais qui va le faire ? Quand ? Quelle est l’instance de surveillance ? Le Conseil fédéral ou le conseil de la banque ? Le Parlement a fait une grave erreur en refusant d’ouvrir ce débat. Ca me rappelle l’affaire Swissair. Là aussi, le Parlement a soutenu les dirigeants… Jusqu’à ce qu’il soit trop tard !