Citations de : Giosuè Carducci

Le poète est un grand artisan, qui, au métier, se fit des muscles d’acier ; il a la tête fière, le cou robuste, le bras ferme et l’oeil gai.

Quand donc un fort peuple d’hommes libres dira-t-ilm, en regardant en face le soleil : «Eclaire enfin, non pas l’oisiveté et les guerres des tyrans, mais la sainte équité du travail» ?

Les morts vous disent : «Cueillez les fleurs, qui, elles aussi, passent ; admirez les étoiles qui ne passent jamais».

A certaines époques de la civilisation, à certains âges des peuples, dans tous les pays, certaines productions disparaissent, certaines facultés organiques cessent d’exister.

Dans les discussions humaines, du milieu des tumultes barbares, montent vers Dieu les aspirations d’âmes solitaires qui se réunissent en lui.

Salut, Rome divine! Qui te méconnaît a l’esprit cerclé de froides ténèbres et dans son coeur criminel germent paresseusement toutes les semences de la barbarie.

Jupiter meurt et l’hymne du poète reste.