Citations de : Jean-Pierre Davidts

Désormais, il n’aspirait qu’à une chose, rentrer chez lui au plus tôt car sa fleur lui manquait terriblement.

L’homme se pense le centre de l’univers, mais l’univers est si grand, lui si petit, que l’un tourne très bien sans l’autre.

L’être humain est étrange. Il ne tolère que ce qu’il parvient à asservir, y compris ses semblables.

La cage est grande, mais crois-en ma parole, c’en est une.

Je resterai seule moi aussi et je m’ennuierai si tu t’en vas – … Reviens me voir dès que ta fleur sera hors de danger.

L’habitude de marcher en ligne droite se perd facilement en cage, à force de tourner en rond.

Enfin, il faut savoir se contenter de ce que l’on a.

Etrange, l’air paraît bien meilleur lorsqu’il n’est pas filtré par des barreaux. Le fer, je suppose.

Ce n’est pas parce qu’on se tait qu’on ne souffre pas.

Sur ma planète, je connais une rose très sensible.

Avoir cru, fût-ce un instant, qu’un enfant pût souhaiter la mort d’un être vivant, eût-il la férocité d’un tigre, me fit monter la honte aux joues.

(même s’il ne tue plus, quoi que l’on prétende, le ridicule blesse toujours).

Les gens, voyez-vous, détestent les complications.

On peut réaliser une foule de choses sans bouger de chez soi.

– Je dois repartir, annonça-t-il, une larme de tristesse dans la voix. – – Pourquoi? N’es-tu pas bien avec moi? – Il baissa la tête. – – Si, bien sûr, mais il y a ma fleur.

L’ambivalence de ces sentiments le troublait plus qu’il ne voulait l’admettre.

Il n’y a que moi sur cette planète. Enfin, il n’y avait que moi, rectifia-t-elle, le rouge aux joues, puisque te voilà.

Bonjour, fit celle-ci. … Tu dormais si bien. Je ne voulais pas te réveiller.

– Laquelle est ta planète? … – – Quelle importance? Quand on est loin, chez soi, c’est toujours là, philosopha-t-il en se touchant la poitrine à l’endroit où battait le coeur.

Une solide planification, tel est le secret de la réussite dans cette profession. Malheureusement, planifier accapare tout mon temps. Il ne m’en reste plus assez pour les travaux urgents.

Les gens n’achètent pas nécessairement ce qui est utile, mais ce dont ils croient avoir de besoin.

Que dirais-tu si on t’y enfermait à sa place?

J’aurais aimé te défendre, malheureusement il a raison, je ne suis qu’une fleur.

Vite, cache-toi derrière moi. Je te sauverai avec mes épines.

Les problèmes les plus épineux le sont moins qu’on le croit et ont l’étrange faculté de s’évanouir comme par enchantement, quand la solution ne se présente pas miraculeusement au moment où on s’y attend le moins.

L’important, soliloqua-t-il, n’est pas tant ce qu’on fait que le temps qu’on y consacre. – … c’est un peu montrer qu’on l’apprécie, qu’on est redevable pour cet instant précieux de la vie.

Jamais sa réponse ne leur donnait satisfaction, car elle paraissait trop simple.

Il faut nous aussi nourrir nos qualités, affermir nos valeurs profondes, tremper notre caractère …

A nous de devenir des chasseurs de tigre pour débusquer et vaincre la méchanceté tapie au fond de nous-mêmes.