Citations de : M. Aguéev

Ce qui importe à l’homme ce ne sont pas les événements survenus dans sa vie, mais seulement la répercussion de ces événements dans sa conscience.

Ce qui est important, ce n’est pas seulement de quoi, mais au nom de quoi un homme vit.

La musique – c’est la représentation sonore, simultanée, du sentiment de mouvement et du mouvement du sentiment.

… la bonté manifestée par un salaud déçoit autant que la bassesse commise par un homme de grand idéal.

Il appartenait justement à l’espèce de gens qui, à cause de leur idéal, condamnent et l’humour et le cynisme – l’humour parce qu’ils y voient du cynisme – et le cynisme parce qu’ils n’y trouvent pas d’humour.

Une déraison accomplie raisonnablement, c’est une bassesse.

… les charmes d’un corps de femme qui enflamment les sens sont comme les odeurs de cuisine – excitants quand on a faim, répugnants quand on est rassasié.

Les Espagnols chantent toujours la passion triste, et les Russes la tristesse passionnée … .

… la femme c’est comme le champagne, froide elle enivre davantage, et dans un emballage français elle coûte plus cher.

L’esprit ajoute à l’apparence d’une femme la même chose qu’un vêtement masculin prête à sa silhouette, il souligne ses charmes et ses défauts.

Quelle chose étonnante – un dos qui s’éloigne – le dos d’un être injustement blessé qui s’en va pour toujours!

… l’attrait principal et ardent de la dépravation humaine est la violation de la pudeur, et non son absence.

C’était bizarre dans ma vie. Alors que j’éprouvais du bonheur, il me suffisait de penser que ce bonheur n’était pas là pour longtemps, et il cessait aussitôt d’être.