Quoi! Lisette, est-ce vous? Vous, en riche toilette! Vous, avec des bijoux! Vous, avec une aigrette! Eh! non,non, non, Vous n’êtes plus Lisette. Eh! non, non, non, Ne portez plus ce nom.
Chansons, Ce n'est plus Lisette
Adieu, charmant pays de France, Que je dois tant chérir! Berceau de mon heureuse enfance, Adieu! Te quitter, c’est mourir.
Chansons, Adieux de Marie Stuart
J’aime qu’un Russe soit Russe, Et qu’un Anglais soit Anglais, Si l’on est Prussien en Prusse, En France, soyons Français.
Chansons, Le Bon Français
Allons, Babet, un peu de complaisance, Un lait de poule et mon bonnet de nuit.
Chansons, Le vieux célibataire
Dodo, l’enfant do,L’enfant dormira tantôt.
La Nourrice
Nous comparions notre France à la Grèce, – Quand un pigeon vient s’abattre à nos pieds.
Narguant des lois sévères, troubadours et trouvères au nez des rois vidaient gaîment leurs verres.
Chansons, Les troubadours
Jadis ton maître a fait mainte folie pour des minois moins friands que le tien.
Chansons, Le vieux célibataire
Elle revint longtemps après; – J’étais à chanter sous la treille.
Chansons, Le printemps et l'automne
Chaque juge est un homme à moi.
Les gueux, les gueux Sont les gens heureux ; lls s’aiment entre eux, Vivent les gueux !
Les Gueux (1812)
Adieu, charmant pays de France Que je dois tant chérir ! Berceau de mon heureux enfance. Adieu ! te quitter c’est mourir.
Les Adieux de Marie Stuart
Heureux celui qui mourut dans ces fêtes!
Chansons, Le vieux sergent
Ce n’est pas tout de naître; Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas!
Chansons, Le vieux sergent
Près du rouet de sa fille chérie Le vieux sergent se distrait de ses maux, Et d’une main que la balle a meurtrie Berce en riant deux petits-fils jumeaux.
Chansons, Le vieux sergent
Hirondelles, que l’espérance Suit jusqu’en ces brûlants climats, Sans doute vous quittez la France: De mon pays ne me parlez-vous pas?
Chansons, Les Hirondelles
Peuples, formez une Sainte Alliance, Et donnez-vous la main.
Chansons, La Sainte Alliance des Peuples
Je vais, Margot, Passer pour un nigaud; Rendez-moi mes clefs, disait Saint Pierre.
Chansons, Les clefs du Paradis
Le verre en main, gaiement je me confie Au Dieu des bonnes gens.
Chansons, Le Dieu des bonnes gens
Sois-moi fidèle, ô pauvre habit que j’aime! Ensemble nous devenons vieux. … Mon viel ami, ne nous séparons pas.
Chansons, Mon habit
J’avais vingt ans, une folle maîtresse, – De francs amis et l’amour des chansons.
Chansons, Le Grenier
J’ai pris goût à la république, – Depuis que j’ai vu tant de rois.
Chansons
Il s’est assis là, grand’mère! – Il s’est assis là!
Chansons
Il était un roi d’Yvetot – Peu connu dans l’histoire; – Se levant tard, se couchant tôt, – Dormant fort bien sans gloire, – Et couronné par Jeanneton – D’un simple bonnet de coton, – Dit-on – Oh! oh! oh! oh! ah! ah! ah! ah! – Quel bon petit roi c’était là! – La, la.
Chansons (1813), Le Roi d'Yvetot
Il est un petit homme – Tout habillé de gris, – Dans Paris, – Joufflu comme une pomme, – Qui, sans un sou comptant, – Vit content…
Chansons, Le Petit Homme gris
Dans un grenier qu’on est bien à vingt ans!
Chansons, Le Grenier
Combien je regrette – Mon bras si dodu – Ma jambe bien faite – Et le temps perdu!
Chansons
Chapeau bas! Chapeau Bas! – Gloire au marquis de Carabas!
Chansons (1816), Le Marquis de Carabas
Le vin charme tous les esprits; – Qu’on le donne – Par tonne. – Que le vin pleuve sur Paris, – Pour voir les gens les plus aigris – Gris.
Et pour choquer, – Nous provoquer – Le verre en main, en rond nous attaquer, – D’abord nous trinquerons pour boire, – Et puis nous boirons pour trinquer.
Le bon vin rend l’âme si bonne.
Il suffit d’un doigt de vin pour réconforter l’espérance.
Parlez-nous de lui, grand-mère, – Parlez-nous de lui.
Chansons, Les Souvenirs du Peuple
Le mariage est un loyer; – On entre en octobre; on en sort en janvier.
On m’a surfait. Me comparer à La Fontaine, c’est un blasphème. M’égaler à Horace, c’est une absurdité. Toutes ces louanges n’auraient réussi qu’à me rendre ridicule, si, de bonne heure, je ne m’étais habitué à les prendre pour ce qu’elles valaient.
Quelques lettres inédites, A Mme de Solms, 1856
Jamais l’exil n’a corrigé les rois.
Denys, maître d'école
Gardez vos dons: je suis heureux. – Mais si d’un zèle généreux – Pour moi le monde vous soupçonne, – Sachez bien qui vous a vendu: – Mon coeur est un luth suspendu, – Sitôt qu’on le touche, il résonne.
Chansons, Le Refus
On parlera de sa gloire – Sous le chaume bien longtemps.
Chansons, Les Souvenirs du Peuple
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