Dans toutes les tentatives faites jusqu’à nos jours pour démontrer que 2+2=4, il n’a jamais été tenu compte de la vitesse du vent. L’addition des nombres entiers n’est en effet possible que par un temps assez calme pour que, une fois pose le premier 2, il reste en place jusqu’à ce que l’on puisse poser ensuite la petite croix, puis le second 2, puis le petit mur sur lequel on s assoit pour réfléchir et enfin le résultat. Le vent peut ensuite souffler deux et deux ont fait quatre.
Dans toutes les tentatives faites jusqu’à nos jours pour démontrer que 2+2=4, il n’a jamais été tenu compte de la vitesse du vent. L’addition des nombres entiers n’est en effet possible que par un temps assez calme pour que, une fois pose le premier 2, il reste en place jusqu’à ce que l’on puisse poser ensuite la petite croix, puis le second 2, puis le petit mur sur lequel on s assoit pour réfléchir et enfin le résultat. Le vent peut ensuite souffler deux et deux ont fait quatre. Queneau