De tous les mensonges avec lesquels on attise l’amour, elle répétait sur tous les tons, d’une voix qui semblait émue, celui avec lequel les femmes savent donner le vertige aux plus inébranlables cerveaux : Je ne voudrais pour rien vous aimer. Ce serait là le plus grand malheur de ma vie.
De tous les mensonges avec lesquels on attise l’amour, elle répétait sur tous les tons, d’une voix qui semblait émue, celui avec lequel les femmes savent donner le vertige aux plus inébranlables cerveaux : Je ne voudrais pour rien vous aimer. Ce serait là le plus grand malheur de ma vie. Jules Barbey d’Aurevilly