Depuis des mois, je retarde le moment de fixer par écrit notre dernière nuit. De retourner dans la réalité physique de ce moment de grâce – je pèse mes mots – dont je ne conserve que l’élan, la densité, le mystère.
Depuis des mois, je retarde le moment de fixer par écrit notre dernière nuit. De retourner dans la réalité physique de ce moment de grâce – je pèse mes mots – dont je ne conserve que l’élan, la densité, le mystère. Didier van Cauwelaert