Depuis la première édition de Mademoiselle de Maupin, Théophile Gautier, cédant à divers scrupules, avait apporté des modifications à son œuvre, surtout dans la fameuse préface [. .. ]. Ainsi, primitivement, Gautier avait écrit : « Dans Molière, la vertu est toujours cocue et rossée. .. » Il a mis à la place : « Dans Molière, la vertu est toujours honnie et rossée. » A « mon pot de chambre » il a substitué « c ertain vase » ; A des « pessaires élastiques », des « ceintures élastiques ». Et ainsi de suite. On ne comprend guère ces restrictions de la part d’un homme aussi peu pudibond que notre Théo.
Depuis la première édition de Mademoiselle de Maupin, Théophile Gautier, cédant à divers scrupules, avait apporté des modifications à son œuvre, surtout dans la fameuse préface [. .. ]. Ainsi, primitivement, Gautier avait écrit : « Dans Molière, la vertu est toujours cocue et rossée. .. » Il a mis à la place : « Dans Molière, la vertu est toujours honnie et rossée. » A « mon pot de chambre » il a substitué « c ertain vase » ; A des « pessaires élastiques », des « ceintures élastiques ». Et ainsi de suite. On ne comprend guère ces restrictions de la part d’un homme aussi peu pudibond que notre Théo. Charles Monselet
Autocensure?
Le diable vieillissant se déguise en ermite.