Donnez, il vient un jour où la terre nous laisse. Vos aumônes là-haut vous font une richesse, Donnez, afin qu’on dise : Il a pitié de nous ! Afin que l’indigent que glacent les tempêtes, Que le pauvre qui souffre à côté de vos fêtes, Au seuil de vos palais fixe un oeil moins jaloux.
Donnez, il vient un jour où la terre nous laisse. Vos aumônes là-haut vous font une richesse, Donnez, afin qu’on dise : Il a pitié de nous ! Afin que l’indigent que glacent les tempêtes, Que le pauvre qui souffre à côté de vos fêtes, Au seuil de vos palais fixe un oeil moins jaloux. Victor Hugo