Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé m’introduire en catimini chez les écrivains, leur dérober un peu d’intimité, fouiller leur bureau, leur fourbi, ramasser leurs brouillons dans la corbeille, étudier leur profil au travail, et, à la campagne, observer les perspectives de la terre labourée et du ciel moutonné que la vue offrait chaque jour à leur imagination, à leurs regrets, parfois aussi à leurs doutes.
Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé m’introduire en catimini chez les écrivains, leur dérober un peu d’intimité, fouiller leur bureau, leur fourbi, ramasser leurs brouillons dans la corbeille, étudier leur profil au travail, et, à la campagne, observer les perspectives de la terre labourée et du ciel moutonné que la vue offrait chaque jour à leur imagination, à leurs regrets, parfois aussi à leurs doutes. Jérôme Garcin