En Europe au moins, et en France, nous sommes à la fin de l’été. L’hiver nous fait peur. En matière de langue, de culture, de commerce, de puissance, nous menons des batailles d’arrière-garde. On a le droit de se consoler, de se dire avec mélancolie qu’il y a de belles journées dans les temps de déclin. Nous pouvons encore espérer de jolis livres, des passions, de grandes amours, et même des coups de génie. Je m’efforce, comme je peux, de tenir en équilibre entre fidélité et ironie.
En Europe au moins, et en France, nous sommes à la fin de l’été. L’hiver nous fait peur. En matière de langue, de culture, de commerce, de puissance, nous menons des batailles d’arrière-garde. On a le droit de se consoler, de se dire avec mélancolie qu’il y a de belles journées dans les temps de déclin. Nous pouvons encore espérer de jolis livres, des passions, de grandes amours, et même des coups de génie. Je m’efforce, comme je peux, de tenir en équilibre entre fidélité et ironie. Jean d’ Ormesson