En quoi le lion qui dévore un mouton, l’aigle qui chasse une colombe sont-ils plus féroces que la cigogne qui mange une grenouille, que l’hirondelle qui mange un insecte ? En rien mais ils sont redoutables pour l’homme, et celui-ci, fléau des animaux, n’admet pas que ses victimes puissent l’attaquer à leur tour.
En quoi le lion qui dévore un mouton, l’aigle qui chasse une colombe sont-ils plus féroces que la cigogne qui mange une grenouille, que l’hirondelle qui mange un insecte ? En rien mais ils sont redoutables pour l’homme, et celui-ci, fléau des animaux, n’admet pas que ses victimes puissent l’attaquer à leur tour. Camille Saint-Saëns