En tranchant la chair onctueuse du porc, en dévissant les couvercles de leurs bocaux, en saupoudrant de sucre glace leurs biscuits feuilletés aux cerises, M. et Mme Suba faisaient sauter les verrous, tomber les murs, ouvrir les frontières et jaillir la vie éperdue. Parfois il suffit de manger, pour que tout, ou presque, puisse être dit.
En tranchant la chair onctueuse du porc, en dévissant les couvercles de leurs bocaux, en saupoudrant de sucre glace leurs biscuits feuilletés aux cerises, M. et Mme Suba faisaient sauter les verrous, tomber les murs, ouvrir les frontières et jaillir la vie éperdue. Parfois il suffit de manger, pour que tout, ou presque, puisse être dit. Viviane Chocas