Epicure permettait le suicide. N’était-ce pas le complément de sa morale? Il lui fallait à tout prix la jouissance des sens : cette condition défaillant, il était doux et loisible à l’être animé de rentrer dans le repos de la nature inanimée. La seule fin de l’homme étant le bonheur ou l’espérance du bonheur, pour qui souffrait et souffrait sans espoir la mort devenait un bien; se la donner volontairement était un dernier acte de bon sens.
Epicure permettait le suicide. N’était-ce pas le complément de sa morale? Il lui fallait à tout prix la jouissance des sens : cette condition défaillant, il était doux et loisible à l’être animé de rentrer dans le repos de la nature inanimée. La seule fin de l’homme étant le bonheur ou l’espérance du bonheur, pour qui souffrait et souffrait sans espoir la mort devenait un bien; se la donner volontairement était un dernier acte de bon sens.
Honoré de Balzac
L'attitude épicurienne, et aussi, l'attitude stoïcienne, ont toujours été les effets de la décadence.