Il arrive que l’amour, le plaisir ou la joie nous libèrent quelque peu de nous-mêmes, de notre avidité, de notre égoïsme, il se peut même (il nous semble l’avoir parfois expérimenté ou pressenti) que l’amour purifie l’amour jusqu’à ce point peut-être où le sujet se perd et se sauve, quand il n’y a plus que la joie, quand il n’y a plus que l’amour (l’amour libéré de toute appartenance, dit Christian Bobin), quand il n’y a plus que tout, et la pureté de tout.
Il arrive que l’amour, le plaisir ou la joie nous libèrent quelque peu de nous-mêmes, de notre avidité, de notre égoïsme, il se peut même (il nous semble l’avoir parfois expérimenté ou pressenti) que l’amour purifie l’amour jusqu’à ce point peut-être où le sujet se perd et se sauve, quand il n’y a plus que la joie, quand il n’y a plus que l’amour (l’amour libéré de toute appartenance, dit Christian Bobin), quand il n’y a plus que tout, et la pureté de tout. Comte-Sponville