Il avait dans la mémoire une foule de maximes proverbiales qui lui venaient en aide à chaque occasion, et dont l’application opportune en faisait voir tout le sens et toute la finesse. Voici quelques-unes de celles qu’on a recueillies de la bouche de ce fou raisonnable : De poltron à poltron, qui attaque bat. De la main à la bouche la soupe se perd. Les malheurs et les voyages font les amis. De l’emporté détourne-toi un moment ; du sournois, toute ta vie. Le sot qui se tait passe pour sage.
Il avait dans la mémoire une foule de maximes proverbiales qui lui venaient en aide à chaque occasion, et dont l’application opportune en faisait voir tout le sens et toute la finesse. Voici quelques-unes de celles qu’on a recueillies de la bouche de ce fou raisonnable : De poltron à poltron, qui attaque bat. De la main à la bouche la soupe se perd. Les malheurs et les voyages font les amis. De l’emporté détourne-toi un moment ; du sournois, toute ta vie. Le sot qui se tait passe pour sage. Cervantès