Il avait dans la mémoire une foule de maximes proverbiales qui lui venaient en aide à chaque occasion, et dont l’application opportune en faisait voir tout le sens et toute la finesse. Voici quelques-unes de celles qu’on a recueillies de la bouche de ce fou raisonnable : L’emporté et le maussade sont la pierre et le briquet. Le méchant s’attaque au bon, car au méchant il n’oserait ; corsaire à corsaire, on ne prend que les barils. Conserve jeune, tu trouveras vieux ; jeunesse oisive, vieillesse laborieuse. Fils tu es, père tu seras ; ce que tu donnes tu recevras.
Il avait dans la mémoire une foule de maximes proverbiales qui lui venaient en aide à chaque occasion, et dont l’application opportune en faisait voir tout le sens et toute la finesse. Voici quelques-unes de celles qu’on a recueillies de la bouche de ce fou raisonnable : L’emporté et le maussade sont la pierre et le briquet. Le méchant s’attaque au bon, car au méchant il n’oserait ; corsaire à corsaire, on ne prend que les barils. Conserve jeune, tu trouveras vieux ; jeunesse oisive, vieillesse laborieuse. Fils tu es, père tu seras ; ce que tu donnes tu recevras. Cervantès