Il est agréable, il est consolant de songer que la poésie n’a guère plus varié au cours des siècles que la marche à pied, et qu’elle ne peut varier davantage. Je veux dire que l’homme étant demeuré et demeurant toujours le même, à quelques nuances près et qui sont, en l’affaire, complètement dénuées d’intérêt, il fait des vers et marche en 1922, comme il marchait et faisait des vers il y a 6000 ans.
Il est agréable, il est consolant de songer que la poésie n’a guère plus varié au cours des siècles que la marche à pied, et qu’elle ne peut varier davantage. Je veux dire que l’homme étant demeuré et demeurant toujours le même, à quelques nuances près et qui sont, en l’affaire, complètement dénuées d’intérêt, il fait des vers et marche en 1922, comme il marchait et faisait des vers il y a 6000 ans. Tristan Derème