Il est une loi fondamentale : on ne change pas sur place des vaincus en vainqueurs. [. .. ] La victoire seule noue. La défaite non seulement divise l’homme d’avec les hommes, mais elle le divise d’avec lui-même. Si les fuyards ne pleurent pas sur la France qui croule, c’est parce qu’ils sont vaincus. C’est parce que la France est défaite, non autour d’eux, mais en eux-mêmes. Pleurer sur la France serait déjà être vainqueur.
Il est une loi fondamentale : on ne change pas sur place des vaincus en vainqueurs. [. .. ] La victoire seule noue. La défaite non seulement divise l’homme d’avec les hommes, mais elle le divise d’avec lui-même. Si les fuyards ne pleurent pas sur la France qui croule, c’est parce qu’ils sont vaincus. C’est parce que la France est défaite, non autour d’eux, mais en eux-mêmes. Pleurer sur la France serait déjà être vainqueur. Antoine de Saint-Exupéry