Il est vrai que dans ce volume, que je donne malgré moi, je laisse toujours voir l’effet qu’ont fait sur mon esprit les objets que je considère : mais ce compte que je me rendais de mes lectures, avec une naïveté qu’on n’a presque jamais quand on écrit pour le public, est précisément ce qui pourra être utile. Chaque lecteur en est bien plus à portée d’asseoir son jugement en rectifiant le mien ; et quiconque pense fait penser.
Il est vrai que dans ce volume, que je donne malgré moi, je laisse toujours voir l’effet qu’ont fait sur mon esprit les objets que je considère : mais ce compte que je me rendais de mes lectures, avec une naïveté qu’on n’a presque jamais quand on écrit pour le public, est précisément ce qui pourra être utile. Chaque lecteur en est bien plus à portée d’asseoir son jugement en rectifiant le mien ; et quiconque pense fait penser. Voltaire