Il faut bien que je pleure : Mon insensible amant ordonne que je meure ; Et quand l’hymen pour nous allume son flambeau, Il l’éteint de sa main pour m’ouvrir le tombeau. Ce coeur impitoyable à ma perte s’obstine, Et dit qu’il m’aime encore alors qu’il m’assassine.
Il faut bien que je pleure : Mon insensible amant ordonne que je meure ; Et quand l’hymen pour nous allume son flambeau, Il l’éteint de sa main pour m’ouvrir le tombeau. Ce coeur impitoyable à ma perte s’obstine, Et dit qu’il m’aime encore alors qu’il m’assassine. Pierre Corneille