Il y a derrière les yeux des gens une cité privée où n’entre personne <br> Une cité avec tout le confort d’imagination possible <br> Les gens que tu vois chez toi sont d’abord chez eux <br> Ils ne te voient pas <br> Ils se singularisent dans l’immédiate et toujours constante défense de soi <br> Ils ont peur <br> Ils sont terribles les gens <bR> Ceux que tu appellent tes amis, ce sont d’abord des gens remplis du moi qui les tient en laisse <br> L’homme est un "self made dog"… <br> Mais il parle au centre du monde, et le monde, c’est lui
Il y a derrière les yeux des gens une cité privée où n’entre personne
Une cité avec tout le confort d’imagination possible
Les gens que tu vois chez toi sont d’abord chez eux
Ils ne te voient pas
Ils se singularisent dans l’immédiate et toujours constante défense de soi
Ils ont peur
Ils sont terribles les gens
Ceux que tu appellent tes amis, ce sont d’abord des gens remplis du moi qui les tient en laisse
L’homme est un « self made dog »…
Mais il parle au centre du monde, et le monde, c’est lui
Léo Ferré