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Il y eut de nouvelles nuits d’été. Parmi la nuit d’aout menteuse, bruissante longtemps après minuit, peuplée d’airs chauds, , de pépiements d’oiseaux et de rares et furtifs passages de voitures. Les nuits d’hiver sont trop glaciales et trop sourdes, celles d’automne trop grises et confondues. Les nuits de printemps n’en possèdent ni la chaleur naissante, ni le dos rond. Elles sont impénétrables, longues, opaques et noires, mais elles brillent sans éclat d’espoirs bouffants et de miracles inconnus. Il y eut, pour ce que j’en sais, des matins d’hiver. Dans le passage d’octobre à pluviôse, tournant à senestre une tête brisée, je décèle, formant entre moi et le monde, des ronds légers, sans relief, paraissant blancs. Sont-ce des flocons, des grêlons fondus au ciel des gouttes d’eau froides et cubiques ?.

Il y eut de nouvelles nuits d’été. Parmi la nuit d’aout menteuse, bruissante longtemps après minuit, peuplée d’airs chauds, , de pépiements d’oiseaux et de rares et furtifs passages de voitures. Les nuits d’hiver sont trop glaciales et trop sourdes, celles d’automne trop grises et confondues. Les nuits de printemps n’en possèdent ni la chaleur naissante, ni le dos rond. Elles sont impénétrables, longues, opaques et noires, mais elles brillent sans éclat d’espoirs bouffants et de miracles inconnus. Il y eut, pour ce que j’en sais, des matins d’hiver. Dans le passage d’octobre à pluviôse, tournant à senestre une tête brisée, je décèle, formant entre moi et le monde, des ronds légers, sans relief, paraissant blancs. Sont-ce des flocons, des grêlons fondus au ciel des gouttes d’eau froides et cubiques ?. Marien Defalvard

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