J’avais un secret, un secret mortel, et je n’ai jamais eu une nature à secret. Je veillai jusqu’à l’aube ainsi, tandis que cinq kilomètres plus loin, dans son petit lit, mon meurtrier sentimental devait dormir paisiblement en rêvant de fleurs et d’oiseaux.
J’avais un secret, un secret mortel, et je n’ai jamais eu une nature à secret. Je veillai jusqu’à l’aube ainsi, tandis que cinq kilomètres plus loin, dans son petit lit, mon meurtrier sentimental devait dormir paisiblement en rêvant de fleurs et d’oiseaux. Françoise Sagan