J’imagine que je ressemble un peu au tronc d’un cactus. J’absorbe une certaine quantité de culture et de sociabilité au contact de mes amis, puis je me replie sur moi-même et j’en vis pendant un certain temps, jusqu’à ce que j’aie de nouveau soif. Il n’est pas bon d’entretenir une telle autarcie, une sorte d’exil volontaire, en fait.
J’imagine que je ressemble un peu au tronc d’un cactus. J’absorbe une certaine quantité de culture et de sociabilité au contact de mes amis, puis je me replie sur moi-même et j’en vis pendant un certain temps, jusqu’à ce que j’aie de nouveau soif. Il n’est pas bon d’entretenir une telle autarcie, une sorte d’exil volontaire, en fait. Nancy Horan