J’ai dit, et tu l’as trouvé vrai avec raison, qu’il faut aimer beaucoup pour craindre de ne pas aimer assez : crois-tu qu’on puisse attribuer cette vive tendresse à un cœur qui dit : « c’est pour moi un grand plaisir d’aimer, mais l’absence de ce sentiment n’est pas une privation : ce n’est pas un besoin, c’est un acte volontaire ; mes sentiments sont libres, je te les voue dans la plénitude de ma volonté ?.
J’ai dit, et tu l’as trouvé vrai avec raison, qu’il faut aimer beaucoup pour craindre de ne pas aimer assez : crois-tu qu’on puisse attribuer cette vive tendresse à un cœur qui dit : « c’est pour moi un grand plaisir d’aimer, mais l’absence de ce sentiment n’est pas une privation : ce n’est pas un besoin, c’est un acte volontaire ; mes sentiments sont libres, je te les voue dans la plénitude de ma volonté ?. Manon-Jeanne Phlipon Roland De La Platière