J’ai tant rêvé de toi – qu’il n’est plus temps sans doute que je m’éveille. – Je dors debout, le corps exposé à toutes les apparences de la vie et de l’amour et toi, – la seule qui compte aujourd’hui pour moi, je pourrais moins toucher ton front et tes lèvres que les premières lèvres et le premier front venu.
J’ai tant rêvé de toi – qu’il n’est plus temps sans doute que je m’éveille. – Je dors debout, le corps exposé à toutes les apparences de la vie et de l’amour et toi, – la seule qui compte aujourd’hui pour moi, je pourrais moins toucher ton front et tes lèvres que les premières lèvres et le premier front venu. Robert Desnos