J’ai tout essayé. Le saut en parachute, à l’élastique, les pires manèges de foire, les élans fulminants à moto et pourtant, rien ne me secoue autant que l’explosion d’une scène de crime sur le film cristallin de la rétine. Je me sens, aujourd’hui encore, incapable d’exprimer ce qui me retourne à ce point. Peut-être la peur ou, tout simplement, le réflexe humain de ne pouvoir supporter le visage de l’horreur dans sa plus fracassante expression.
J’ai tout essayé. Le saut en parachute, à l’élastique, les pires manèges de foire, les élans fulminants à moto et pourtant, rien ne me secoue autant que l’explosion d’une scène de crime sur le film cristallin de la rétine. Je me sens, aujourd’hui encore, incapable d’exprimer ce qui me retourne à ce point. Peut-être la peur ou, tout simplement, le réflexe humain de ne pouvoir supporter le visage de l’horreur dans sa plus fracassante expression. Franck Thilliez