Jamais je n’ai de remords. Non point à la façon de certaines âmes bien trempées par une solidarité si âprement voulue – malgré le temps – avec elles-mêmes qu’elles affirment indéfiniment ce qu’elles ont une fois affirmé, mais plutôt par une disposition à me « lâcher », à me regarder avec un froid mépris – au passé – sans sentir mon Moi présent engagé dans l’affaire.
Jamais je n’ai de remords. Non point à la façon de certaines âmes bien trempées par une solidarité si âprement voulue – malgré le temps – avec elles-mêmes qu’elles affirment indéfiniment ce qu’elles ont une fois affirmé, mais plutôt par une disposition à me « lâcher », à me regarder avec un froid mépris – au passé – sans sentir mon Moi présent engagé dans l’affaire. Jean-Paul Sartre