J’appartiens à Dieu comme esprit et à l’humanité comme force. Pourtant l’excès de généralisation mène à s’abstraire en poésie, et à se dénationaliser en politique. On finit par ne plus adhérer à sa vie et par ne plus tenir à sa patrie. Double écueil ! que je tâche d’éviter. Je cherche l’idéal, mais en touchant toujours du bout du pied le réel. Je ne veux ni perdre terre comme poète, ni perdre France comme citoyen.
J’appartiens à Dieu comme esprit et à l’humanité comme force. Pourtant l’excès de généralisation mène à s’abstraire en poésie, et à se dénationaliser en politique. On finit par ne plus adhérer à sa vie et par ne plus tenir à sa patrie. Double écueil ! que je tâche d’éviter. Je cherche l’idéal, mais en touchant toujours du bout du pied le réel. Je ne veux ni perdre terre comme poète, ni perdre France comme citoyen. Victor Hugo