Je choisissais chaque mot et ma sincérité changeait de nature, devenait celle de la forme. Ce n’étaient plus les sentiments qui me tenaient en émoi, mais leur expression. Depuis, je me méfie de la littérature.
Je choisissais chaque mot et ma sincérité changeait de nature, devenait celle de la forme. Ce n’étaient plus les sentiments qui me tenaient en émoi, mais leur expression. Depuis, je me méfie de la littérature. Pierre Moustiers