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Je comprenais maintenant les veufs qu’on croit consolés et qui prouvent au contraire qu’ils sont inconsolables, parce qu’ils se remarient avec leur belle-sœur.

avril 9, 2011 Frédérick Jézégou

Je comprenais maintenant les veufs qu’on croit consolés et qui prouvent au contraire qu’ils sont inconsolables, parce qu’ils se remarient avec leur belle-sœur. Marcel Proust

Le Dico des citations

← J’avais moins besoin de sa fidélité que de son retour. Et si ma raison pouvait impunément le mettre quelquefois en doute, mon imagination ne cessait pas un instant de me le représenter. Instinctivement, je passai ma main sur mon cou, sur mes lèvres qui se voyaient embrassés par elle depuis qu’elle était partie, et qui ne le seraient jamais plus.
Je savais qu’on ne peut lire un roman sans donner à l’héroïne les traits de celle qu’on aime. Mais la fin du livre a beau être heureuse, notre amour n’a pas fait un pas de plus et, quand nous l’avons fermé, celle que nous aimons et qui est enfin venue à nous dans le roman, ne nous aime pas davantage dans la vie. →

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