Je l’abandonnais et la reprenais, la forçais à se donner dans des temps et des lieux qui ne s’y prêtaient pas, la traitais de façon si brutale, dans tous les domaines, que je finis par m’attacher à elle comme j’imagine que le geôlier se lie à son prisonnier.
Je l’abandonnais et la reprenais, la forçais à se donner dans des temps et des lieux qui ne s’y prêtaient pas, la traitais de façon si brutale, dans tous les domaines, que je finis par m’attacher à elle comme j’imagine que le geôlier se lie à son prisonnier. Albert Camus