Je ne comprends pas les gens qui considèrent la famille comme un refuge alors qu’elle ravive les plus profondes paniques. Pour moi, la vie commençait quand on quittait sa famille. Alors seulement, l’on se décidait à naître. Je voyais la vie divisée en deux partie : la première était un esclavage, et l’on employait la seconde à essayer d’oublier la première. S’intéresser à son enfance était un truc de gâteux ou de lâche.
Je ne comprends pas les gens qui considèrent la famille comme un refuge alors qu’elle ravive les plus profondes paniques. Pour moi, la vie commençait quand on quittait sa famille. Alors seulement, l’on se décidait à naître. Je voyais la vie divisée en deux partie : la première était un esclavage, et l’on employait la seconde à essayer d’oublier la première. S’intéresser à son enfance était un truc de gâteux ou de lâche. Frédéric Beigbeder