Je ne connais plus Paris que sous terre. On se lève le matin, on se déplace dans des souterrains, on lit les noms historiques, Louvre, Tuileries, Concorde, mais on ne voit rien, on émerge de sous la terre, on séjourne dans quelque lieu mal éclairé jusqu’au soir, on fait ce qu’on a à faire, avec le minimum d’efforts, juste assez pour ne pas se faire renvoyer, le soir on redescend dans le tunnel, on lit les mêmes noms, Louvre, Tuileries, Concorde, Opéra.
Je ne connais plus Paris que sous terre. On se lève le matin, on se déplace dans des souterrains, on lit les noms historiques, Louvre, Tuileries, Concorde, mais on ne voit rien, on émerge de sous la terre, on séjourne dans quelque lieu mal éclairé jusqu’au soir, on fait ce qu’on a à faire, avec le minimum d’efforts, juste assez pour ne pas se faire renvoyer, le soir on redescend dans le tunnel, on lit les mêmes noms, Louvre, Tuileries, Concorde, Opéra. Sándor Márai