Je ne demande aucun gage pour me consoler et me rendre heureux quand je serai seul ; je ne veux placer aucun souvenir contre ce sein dont toutes les pensées t’appartiennent. Je n’ai nul besoin d’écrire. — Ma plume serait bien faible pour exprimer ce que j’éprouve : ah ! que peuvent dire de vaines paroles, à moins que le cœur pût parler ? Le jour, la nuit, heureux, malheureux, ce cœur qui n’est plus libre conservera comme un trésor l’amour qu’il ne peut montrer, et il s’attristera de ton absence sans murmurer.
Je ne demande aucun gage pour me consoler et me rendre heureux quand je serai seul ; je ne veux placer aucun souvenir contre ce sein dont toutes les pensées t’appartiennent. Je n’ai nul besoin d’écrire. — Ma plume serait bien faible pour exprimer ce que j’éprouve : ah ! que peuvent dire de vaines paroles, à moins que le cœur pût parler ? Le jour, la nuit, heureux, malheureux, ce cœur qui n’est plus libre conservera comme un trésor l’amour qu’il ne peut montrer, et il s’attristera de ton absence sans murmurer. George Gordon Noël Byron
Amours mortes, beaux fruits d'automne.