Je parviens à pédaler machinalement, sans penser au temps qui fut et sans redouter le temps qui vient. Nous décomptons souvent ce qui nous reste à souffrir. C’est la source de notre malheur. La perspective des heures à endurer est plus lourde que le fardeau lui-même.
Je parviens à pédaler machinalement, sans penser au temps qui fut et sans redouter le temps qui vient. Nous décomptons souvent ce qui nous reste à souffrir. C’est la source de notre malheur. La perspective des heures à endurer est plus lourde que le fardeau lui-même. Sylvain Tesson