Jean Daniel
Lisbonne, juillet 1974. Le crépuscule enveloppe lentement cette place manuéline, l’une des plus belles du monde. Des jeunes militaires et quelques étudiants, encore dans l’ivresse de la révolution des œillets, y palabrent depuis des heures, sentant qu’ils vivent les privilèges épiques de l’Histoire. Je suis heureux d’y être, j’ai l’impression d’en être.