Jean Laplanche
L’un de mes vieux maîtres en philosophie, Martial Guéroult, disait qu’un bon livre est un livre que l’on lit encore 50 ans après sa parution. Lira-t-on Laplanche dans 50 ans ? J’en fais le pari, notamment parce que l’œuvre est grosse de questions qu’elle n’a fait elle-même que poser, œuvre ouverte que l’on peut découvrir sans être condamné, soit à y adhérer soit à la rejeter. Un petit tour du monde dans la psychanalyse d’aujourd’hui permet rapidement de constater que la discussion a commencé.