J’entends souvent dire que le roman a déjà épuisé toutes ses possibilités. J’ai l’impression contraire : pendant quatre cents ans de son histoire, le roman a manqué beaucoup de ses possibilités : il a laissé beaucoup de grandes occasions inexploitées, de chemins oubliés, d’appels non entendus.
J’entends souvent dire que le roman a déjà épuisé toutes ses possibilités. J’ai l’impression contraire : pendant quatre cents ans de son histoire, le roman a manqué beaucoup de ses possibilités : il a laissé beaucoup de grandes occasions inexploitées, de chemins oubliés, d’appels non entendus. Milan Kundera