Joëlle Laurencin
Il y a des êtres que l’on oublie, et d’autres qui s’immiscent en nous pour la vie. Des êtres qui portent en leur centre, un petit, quelque chose qui nous ressemble, un petit bout de notre cœur, un petit quelque chose émanant du leur. Un tout que l’on ne peut jeter aux oubliettes, mais que l’on garde au fond de soi. Comme un souvenir d’un instant magique. Comme un premier amour dont on se souviendra toujours. Comme un baiser empli d’infinité.