La femme s’abandonne, l’homme s’accroît d’autant – je pense que nul contrat social, ni la meilleure volonté de justice ne permettront jamais de surmonter cet antagonisme naturel : si souhaitable qu’il puisse être de ne pas se braquer constamment sur tout ce que cet antagonisme a de dur, de terrible, d’énigmatique et d’immoral. Car l’amour conçu dans sa totalité, sa grandeur, sa plénitude, est nature en tant que telle quelque chose à tout jamais d’immoral.
La femme s’abandonne, l’homme s’accroît d’autant – je pense que nul contrat social, ni la meilleure volonté de justice ne permettront jamais de surmonter cet antagonisme naturel : si souhaitable qu’il puisse être de ne pas se braquer constamment sur tout ce que cet antagonisme a de dur, de terrible, d’énigmatique et d’immoral. Car l’amour conçu dans sa totalité, sa grandeur, sa plénitude, est nature en tant que telle quelque chose à tout jamais d’immoral. Friedrich Nietzsche