La fleur est l’ornement de la femme : posée sur vos genoux, elle ajoute un ton heureux à votre ensemble ; mêlée à votre chevelure, elle ajoute à votre beauté ; c’est vrai, c’est légitime, c’est agréable à voir ; mais ni votre toilette, ni votre beauté n’ajoutent rien à la beauté et à la toilette de la fleur, et, si vous l’aimiez pour elle-même, vous sentiriez qu’elle est l’ornement de la terre, et que là où elle est dans sa splendeur vraie, c’est quand elle se dresse élégante au sein de son feuillage, ou quand elle se penche gracieusement sur son gazon.
La fleur est l’ornement de la femme : posée sur vos genoux, elle ajoute un ton heureux à votre ensemble ; mêlée à votre chevelure, elle ajoute à votre beauté ; c’est vrai, c’est légitime, c’est agréable à voir ; mais ni votre toilette, ni votre beauté n’ajoutent rien à la beauté et à la toilette de la fleur, et, si vous l’aimiez pour elle-même, vous sentiriez qu’elle est l’ornement de la terre, et que là où elle est dans sa splendeur vraie, c’est quand elle se dresse élégante au sein de son feuillage, ou quand elle se penche gracieusement sur son gazon. George Sand