La mort convoque. C’est ainsi. Elle nous écarte pour un temps du rythme du monde et nous met en arrêt. Je veux être là-bas, avec ceux qui me sont chers. Je veux me pencher sur le vide que laisse la mort comme on le fait en haut d’une cascade, les oreilles bourdonnant du fracas des eaux, essayant en vain d’apercevoir l’abîme, plein d’un respect peureux face à la beaué des choses et leur caractère immuable.
La mort convoque. C’est ainsi. Elle nous écarte pour un temps du rythme du monde et nous met en arrêt. Je veux être là-bas, avec ceux qui me sont chers. Je veux me pencher sur le vide que laisse la mort comme on le fait en haut d’une cascade, les oreilles bourdonnant du fracas des eaux, essayant en vain d’apercevoir l’abîme, plein d’un respect peureux face à la beaué des choses et leur caractère immuable. Laurent Gaudé