La nature, avant tout, veut la reproduction des êtres ; partout, depuis Le sommet des montagnes jusqu’au fond de l’Océan, la vie a peur de mourir. Dieu, pour conserver son ouvrage, a donc établi cette loi, que la plus grande jouissance de tous les êtres vivants fut l’acte de la génération. Le palmier, envoyant à sa femelle sa poussière féconde, frémit d’amour dans les vents embrasés ; le cerf en rut éventre sa biche qui lui résiste ; la colombe palpite sous les ailes du mâle comme une sensitive amoureuse ; et l’homme, tenant dans ses bras sa compagne, au sein de la toute-puissante nature, sent bondir dans son cœur l’étincelle divine qui l’a créé.
La nature, avant tout, veut la reproduction des êtres ; partout, depuis Le sommet des montagnes jusqu’au fond de l’Océan, la vie a peur de mourir. Dieu, pour conserver son ouvrage, a donc établi cette loi, que la plus grande jouissance de tous les êtres vivants fut l’acte de la génération. Le palmier, envoyant à sa femelle sa poussière féconde, frémit d’amour dans les vents embrasés ; le cerf en rut éventre sa biche qui lui résiste ; la colombe palpite sous les ailes du mâle comme une sensitive amoureuse ; et l’homme, tenant dans ses bras sa compagne, au sein de la toute-puissante nature, sent bondir dans son cœur l’étincelle divine qui l’a créé. Alfred de Musset